Maîtres du Monde
ÉLITE
World Economic Forum 2006 à Davos
25.01.2006
la station de Davos entourée par les barbelés...Klaus Schwabb, fondateur du World Economic ForumZhou Xiaochuan, gouverneur de la Bank Of China(AFP/AP) Comme chaque année à la même période, le gratin de la finance, de l'économie et de la politique est réuni pendant 5 jours sous haute protection policière dans la station de ski de Davos en Suisse pour le Forum économique mondial. 2340 représentants de l'élite mondiale (dont 735 patrons ou présidents de multinationales) évoqueront des sujets tels que la sécurité des approvisionnements en pétrole et en gaz à l'heure de la flambée des cours, l'accès à l'eau, les ambitions nucléaires de l'Iran ou l'avenir de l'Irak. Les participants feront aussi un tour d'horizon mitigé de l'économie mondiale et un constat de la montée en puissance de la Chine. Selon des économistes présents à Davos, le dynamisme de l'économie mondiale dépendra cette année dans une large mesure de la Chine et de la santé de la consommation américaine. Ils n'ont pas manqué non plus de rappeler l'incertitude que fait peser la montée du prix du pétrole.Tandis que Stephen Roach, l'économiste en chef de la banque américaine Morgan Stanley, dénonçait "un dangereux laxisme" envers les déficits américains, son collègue Jacob Frenkel (American International Group) se montrait plus optimiste. "L'économie américaine est solide, très concurrentielle, c'est une économie flexible et beaucoup plus capable qu'on ne le croit d'absorber les chocs", a-t-il affirmé.Investie de responsabilités accrues du fait de sa croissance record (9,9% en 2005) et de son nouveau rang de 4è puissance économique (derrière les USA, le Japon et l'Allemagne, et devant la Grande-Bretagne et la France), la Chine a tenté à Davos de rassurer les investisseurs sur sa volonté d'intégrer l'économie mondiale en douceur et de remplacer Etats-Unis et Japon comme moteur de la croissance. "Nous voulons garder les progrès de l'économie en phase avec le progrès social, combattre la pauvreté et améliorer le niveau de vie des plus démunis", a déclaré Cheng Siwei, vice-président de l'Assemblée nationale populaire (ANP, parlement chinois). "Nous prêtons une plus grande attention au progrès social plutôt qu'à la croissance économique". Mais Pékin résiste toujours aux pressions de ses partenaires qui estiment que sa monnaie est sous-évaluée, favorisant un dumping des exportations. Largement débattue l'an dernier à Davos, la réévaluation du yuan reste donc posée. La Chine a aussi dépêché à Davos son vice-Premier ministre Zeng Peiyan et le gouverneur de la banque centrale Zhou Xiaochuan.Parmi les participants, on retrouve notamment Bill Gates (Microsoft), Richard Branson (Virgin), Michael Dell (Dell), Peter Brabeck-Letmathe (Nestlé), Daniel Vasella (Novartis), Henry McKinnell (Pfizer), Richard Clark (Merck), Marcel Ospel (UBS), Oswald Grübel (Credit Suisse), Josef Ackermann (Deutsche Bank), Eric Schmidt (président de Google), Marissa Ann Mayer (vice-présidente de Google), John Chambers (Cisco Systems), John Thain (président du New York Stock Exchange, la bourse de New York), Carlos Ghosn (pdt Renault-Nissan), Shelly Lazarus (Ogilvy & Mather, agence de publicité américaine), Robert Miller (Delphi Corp.), Solomon Trujillo (pdt Telstra), Xhou Xiaochuan (gouverneur Bank of China), Kofi Annan (secrétaire général de l'ONU), Pascal Lamy (directeur de l'OMC), Jean-Claude Trichet (président de la BCE, Banque centrale européenne), Paul Wolfowitz (président de la Banque Mondiale, ex-n°2 du Pentagone, et grand inspirateur de la guerre en Irak), Robert Mueller (directeur du FBI), Michael Chertoff (ministre US de la Sécurité intérieure - secretary of Homeland Security), Bill Clinton (ex-président des Etats-Unis), John Kerry (sénateur et ex-candidat à la présidence des Etats-Unis), Zeng Peiyan (vice-premier ministre chinois), Angela Merkel (chancelière d'Allemagne), Thierry Breton (ministre français de l'économie), Jack Straw (ministre britannique des Affaires étrangères), Gordon Brown (ministre britannique des Finances), Giulio Tremonti (ministre italien des Finances), Carlos Guttierrez (ministre américain du Commerce), Robert Portman (représentant américain au Commerce), German Graf (ministre russe du Commerce), Jens Stoltenberg (premier ministre de la Norvège), Recep Tayip Erdogan (premier ministre turc), Mikhail Saakashvili (président ultra-libéral et pro-américain de la Géorgie), Mohamed ElBaradei (directeur de l'AIEA), Ibrahim Jaafari (premier ministre irakien), Hajim Alhasani (président de l'Assemblée nationale irakienne), Pervez Musharraf (président du Pakistan), Hamid Karzai (président de l'Afghanistan), Mazen T. Sinokrot (ministre de l'économie de l'Autorité Palestinienne), Celso Amorim (ministre brésilien des Affaires étrangères), Fernando Canales Clariond (ministre mexicain du Pétrole), Olusegun Obasanjo (président du Nigeria, l'un des pays africains producteurs de pétrole), Ngozi Okonjo-Iweala (ministre des finances du Nigeria), Lawrence Summers (président de l'université d'Harvard), Stephen Roach (chef-économiste à la banque d'affaires Morgan Stanley), Fareed Zakaria (rédacteur en chef de Neesweek), Nick Gowing (présentateur vedette de BBC World), Jacques Rogge (président du Comité international olympique - CIO) et Joseph Blatter (président de la FIFA, Fédération internationale de football). Ces deux dirigeants sportifs seront les orateurs d'une conférence intitulée "l'impact des sports dans le monde".Quelques "people" ont aussi été invités à Davos, pour donner au World Economic Forum une image moins grise face au Forum Social Mondial qui se tiend au même moment à Caracas. On retrouvera donc à Davos le rocker milliardaire Bono (chanteur du groupe U2, déjà présent à Davos en 2005), l'actrice Angelina Jolie, Brad Pitt, le musicien Peter Gabriel, ou l'écrivain brésilien Paulo Coelho.L'invité vedette de la première journée est la chancelière allemande Angela Merkel qui a prononcé le discours inaugural. Bill Clinton sera aussi parmi les participants, l'ancien président américain prendra part à une discussion informelle avec Klaus Schwab, le fondateur du World Economic Forum.
Davos 2006 en images... Voir aussi l'article sur les organisations des Maitres du Monde
MULTINATIONALES
Les Public Eye Awards décernés à Davos
23.01.2006(Télévision Suisse Romande) Les multinationales américaines ont raflé tous les "Public Eye Awards", remis à Davos en marge du Forum économique mondial (WEF). Ces prix "récompensant" les entreprises jugées les plus irresponsables.Aucun représentant de la vingtaine d'entreprises nominées n'était présent à la cérémonie animée par le comédien alémanique Patrick Frey.Le groupe pétrolier texan Chevron Corporation (où travaillait Condoleezza Rice avant d'intégrer l'administration Bush) a remporté "Public Eye Award" dans la catégorie environnement, devançant les firmes pharmaceutiques Novartis, Ciba ou Syngenta. Chevron était nominé pour avoir pollué durant une trentaine d'années de larges portions de la forêt amazonienne au nord de l'Equateur en refusé jusqu'ici de réparer pleinement les dégâts. Pour Jennifer DeLury Ciplet, la représentante de l'ONG Amazon Watch, ce Public Eye Award doit permettre d'attirer davantage l'attention des médias et du public sur les agissements de Chevron en Equateur. Elle espère que cela poussera l'entreprise à changer ses pratiques et à fournir de l'aide aux populations dont les réserves d'eau potables ont été gravement affectées par la pollution.Dans la catégorie droits de l'homme, le prix sanctionne les conditions de travail imposées par le groupe Walt Disney dans ses usines en Chine. Les ouvriers y travaillent jusqu'à 90 heures par semaine pour produire des livres pour enfants.Enfin, le groupe bancaire Citigroup a remporté la palme dans la catégorie fiscalité. En effet, sa filiale Citibank favorise l'évasion fiscale dans la mesure où elle aide des entreprises ou des personnes fortunées (dont l'ancien dictateur chilien Augusto Pinochet) à échapper au fisc de leur pays.
OGM
L'OMC interdit à l'Europe toute restriction à l'importation d'OGM
13.02.2006L'organisation Mondiale du Commerce (OMC), dont le Directeur Général Adjoint a précédemment été conseiller juridique de Monsanto (multinationale productrice d'OGM) pour les questions européennes, a tranché en faveur de la libre importation des OGM en Europe.Ce verdict va ouvrir la porte au développement des cultures génétiquement modifiées, ainsi qu'à la contamination des cultures naturelles et de la chaîne alimentaire. Il est par ailleurs porteur d'un message clair en direction du reste du monde, selon lequel il serait désormais inutile de tenter de réglementer les OGM.C'est dans ce contexte que 100 organisations internationales lancent dans plus de 40 pays une Journée Internationale d'Opposition Collective aux OGM (JIGMOD) le 8 avril 2006. Avec des événements publics majeurs dans plusieurs de ces pays, cette journée démontrera l'opposition globale et soutenue à la nourriture et aux plantes transgéniques."Nous sommes soucieux de notre qualité de vie, et voulons éviter que nos champs et nos assiettes soient atteints par les Chimères Génétiques", déclare Dominique Béroule, membre de l'équipe de coordination en France. "Alors que l'OMC intervient pour étendre le marché des OGM et supprimer les protections légales, les écologistes, les agriculteurs et les organisations de consommateurs associent leurs efforts à l'occasion d'un rendez-vous mondial, pour informer le public des preuves croissantes existant à l'encontre de la nourriture et des cultures transgéniques.""Plus les gens s'informent sur les risques des OGM pour notre santé, l'environnement, et les communautés pratiquant une agriculture traditionnelle, plus ils sont opposés à cette technologie. C'est pourquoi les sociétés biotechnologiques cherchent à empêcher l'éveil de la conscience publique et les actions justifiées de protection dans les autres pays", explique Brian Tokar, de l'Institute for Social Ecology, basé aux Etats-Unis.Arpad Pusztaï, qui mena les premières recherches sur les impacts nutritionnels et développementaux de la nourriture transgénique, déclare: "Est-ce que les cadres des compagnies de biotechnologie qui encouragent les OGMs malgré l'opposition du public seront capables de regarder dans les yeux leurs propres enfants et petits-enfants quand les dégâts sanitaires et environnementaux seront devenus réalité?"
MONDIALISATION
13.12.2005(AFP) La conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) s'est ouverte à Hong Kong sur un discours de son directeur général Pascal Lamy qui a appelé les pays participants à prendre des "risques" afin de sortir de l'impasse actuelle dans la libéralisation des échanges."Ce dont nous avons vraiment besoin, ce sont des négociateurs audacieux, ouverts et prêts à prendre des risques", a-t-il plaidé, en soulignant la nécessité d'accomplir des progrès à un moment où la légitimité de l'OMC est souvent contestée.Son discours inaugural a d'ailleurs été perturbé par une vingtaine de manifestants qui étaient parvenus à s'infiltrer dans la salle de conférence. Ils ont scandé des slogans hostiles à l'OMC et brandi des tracts sur lesquels on pouvait lire "L'OMC tue des paysans" ou "Non à l'OMC".Pascal Lamy s'est indirectement adressé à eux durant son discours en parlant de "la foule à l'extérieur et à l'intérieur du bâtiment" qui proteste contre l'organisation chargée de superviser le commerce dans le monde. "L'OMC n'est pas la plus populaire des institutions dans le monde, loin s'en faut", a-t-il admis.Brandissant devant un auditoire amusé une baguette de magicien qui lui avait été offerte avec humour, Pascal Lamy a regreté qu'elle ne marche pas très bien". "Elle ne marche que si tout le monde y croit", a-t-il déclaré, en référence à l'incapacité des pays membres à se mettre d'accord notamment sur la "libéralisation" du commerce agricole.
MONDIALISATION
Manifestations à Hong Kong à l'occasion de la réunion de l'OMC
13.12.2005
Élites dirigeantes à la tribune de l'OMCFace à face entre manifestants et policiers dans la rueDes altermondialistes parvenus à s'infiltrer à la conférence avec des pancartes "l'OMC tue nos emplois"et "l'OMC tue l'environnement" (Reuters) Des ministres de 148 pays se sont retrouvés à Hong Kong pour une conférence de l'OMC consacrée à la libéralisation des échanges, pendant que les manifestants altermondialistes défilaient dans les rues de la ville en souhaitant l'échec de leurs discussions. Parmi eux se trouvaient notamment des fermiers sud-coréens inquiets de l'impact de la libéralisation des échanges sur leurs ventes de riz.La conférence de Hong Kong était censée, à l'origine, lever les derniers obstacles à un accord sur le "cycle de Doha", lancé voici quatre ans. Les participants espèrent toujours parvenir d'ici la fin 2006 à un accord mais ils demeurent fortement divisés sur la libéralisation du secteur agricole, des services et des biens manufacturés.Comme lors des précédentes réunions de l'OMC, et notamment à Seattle en 1999 et à Cancun en septembre 2003, la conférence de Hong Kong a attiré des milliers d'altermondialistes qui voient dans la libéralisation des échanges commerciaux une menace contre l'emploi, contre l'environnement et contre la démocratie, la mondialisation libérale étant une façon d'enlever aux états (et donc aux citoyens) tout pouvoir sur l'économie et les agissements des multinationales."L'OMC nous mène à la mort", a crié un activiste coréen alors que plusieurs manifestants se jetaient dans les eaux du Victoria Harbour. Des militants alter-mondialistes sont également parvenus à s'infiltrer à l'intérieur même du centre de convention.Un peu plus tôt, une manifestation contre le libéralisme avait rassemblé plus de 5000 personnes, face à 9000 policiers anti-émeute qui ont fait usage de grenades au poivre pour tenir les manifestants à distance. 9 personnes ont été légèrement blessées quand la police a repoussé une cinquantaine de manifestants qui tentaient de pénétrer dans le périmètre de sécurité où se tenait la conférence. Mais les accrochages n'ont pas atteint le niveau de violences connu lors des réunions de l'OMC à Seattle et Cancun.
MONDIALISATION
08.11.2005
manifestants anti-USau Sommet des Amériques(LatinReporters.com) La Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA en français, FTAA en anglais, ALCA en espagnol) reste au congélateur après le IVe Sommet des Amériques, réuni les 4 et 5 novembre à Mar del Plata, en Argentine. Ce projet du président américain George W. Bush divise le continent en deux blocs.Pour la première fois en 11 ans d'histoire de Sommets des Amériques, les 34 pays participants ont été incapables de trouver un consensus faisant progresser le libre-échange continental.Toutefois, seul le Venezuela du président Chavez a déjà décrété la mort de la ZLEA. Hugo Chavez prône avec Cuba une alternative continentale socialiste dénommée ALBA (Alternative bolivarienne pour les Amériques). Ce défi aux ambitions de Washington repose sur l'abondance du pétrole vénézuélien.En cas de maintien durable de la division en deux blocs enregistrée à Mar del Plata, la ZLEA pourrait être lancée, comme l'a suggéré le Mexique, par les 29 pays qui en sont partisans. Mais les 11 ou 12 élections présidentielles prévues en Amérique latine d'ici la fin de 2006 créent une incertitude de taille. Elles pourraient accentuer le virage latino-américain à gauche, notamment au Nicaragua, au Mexique et en Bolivie.Proche de Fidel Castro et de Hugo Chavez, le leader indigène bolivien Evo Morales est en tête des sondages. Or, la Bolivie détient les plus importantes réserves de gaz naturel d'Amérique du Sud après celles du Venezuela. Plus que l'idéologie, le déficit énergétique d'autres pays sud-américains risquerait de les faire glisser vers l'ALBA bolivarienne renforcée par un axe gazo-pétrolier La Paz-Caracas.
article complet sur le site http://www.latinreporters.com/
SYSTÈME FINANCIER
16.11.2005(AP) Après avoir auditionné Ben Bernanke, la commission bancaire du Sénat a approuvé sa nomination à la tête de la Réserve fédérale (la FED, banque centrale américaine) ouvrant la voie à sa confirmation par l'ensemble du Sénat.La commission a recommandé aux Sénateurs de confirmer la nomination de M. Bernanke, 51 ans, considéré comme un des économistes les plus éminents des Etats-Unis. S'il est confirmé comme prévu, il occupera le très influent poste de président de la FED à un moment où l'économie américaine est confrontée à la hausse des prix de l'énergie et à un déficit public abyssal (480 milliards de dollars, soit éxactement le montant du coût annuel de la guerre en Irak).Lors de son audition au Congrès mardi, il a affiché sa volonté de poursuivre les politiques de son prédécesseur Alan Greenspan, qui partira à la retraite le 31 janvier après plus de 18 ans passés à la tête de la FED.Ben Bernanke a été désigné par George W. Bush. C'est un ancien membre du conseil des gouverneurs de la FED et un ex-professeur de l'université de Princeton, où il dirigeait le département d'Economie.
10.05.2005Le Groupe de Bilderberg s'est réuni du 5 au 8 mai 2005 à Rottach-Egern en Allemagne, à 60 km à l'est de Munich. Le lieu choisi était le Dorint Sofitel, un hotel 5 étoiles au bord d'un lac et entouré d'un vaste parc. Comme d'habitude, le lieu a été vidé de ses clients ordinaires avant l'arrivée des Bilderbergers, et tous les accès à l'hotel ont été bouclés par les forces de sécurité allemandes renforcées par des agents de la CIA.Les discussions ont porté sur l'Iran, l'Irak et le Moyen-Orient en général, sur la Chine, la Russie, les relations USA-Europe, sur la situation économique mondiale, et de la future crise de l'énergie (due à l'épuisement des réserves de pétrole - "peak oil").Liste des principaux participants: (par ordre alphabétique)Jozias Van Aartsen (leader du Parti Libéral néerlandais), Joseph Ackermann (Deutsche Bank), Joaquin Almunia Amann (Commissaire européen), George Alogoskoufis (ministre de l'économie de Grèce), Ali Babakan (ministre de l'économie de Turquie), Jose Manuel Durao Barroso (président de la Commission Européenne), Franco Bernabe (Rothschild Europe), Nicolas Beytout (Les Echos, Le Figaro), John Browne (BP), David Byrne (ex-Commissaire européen), Philippe Camus (EADS), Henri de Castries (Axa), Bertrand Collomb (Lafarge), Pascal Couchepin (ex-pdt Suisse), George David (Coca Cola), Etienne Davignon (Société Générale de Belgique + Suez Tractabel), Thérèse Delpech (Atomic Energy Commission), Mathias Döpfner (Axel Springer group), John Elkann (Fiat), William Ford Jr. (Ford), Timothy Geither (FED, banque centrale US), Donald Graham (Washington Post), Timothy Geithner (FED, banque centrale US), Eival Gilady (conseiller d'Ariel Sharon), Antonio Guterres (ex-premier ministre du Portugal, président de l'Internationale Socialiste), Richard Haas (pdt du CFR), Richard Holbrooke (Perseus + CFR), Jaap Hoop Scheffer (secrétaire général de l'OTAN), Allan Hubbard (US National Economic Council), James Johnson (Perseus), Vernon Jordan (Lazard Frères), John Kerr (Shell), Henry Kissinger (Kissinger Associates), Klaus Kleinfeld (Siemens), Hilmar Kopper (Daimler Chrysler), Bernard Kouchner, Josee Marie Kravis (Hudson Institute), Nelly Kroes (Commissaire européenne), Pascal Lamy (OMC, ex-Commissaire européen), Michael Ledeen (American Enterprise Institute), Mogens Lykketoft (pdt Parti Social-démocrate danois), Jessica Mathews (Carnegie Endowment for International Peace), Kenneth Mehlman (comité national du Parti Républicain US), Angela Merkel (présidente de la CDU-CSU, principal parti de la droite allemande), John Micklethwait (The Economist), Thierry de Montbrial (IFRI), Mario Monti (ex-Commissaire européen), Matthias Naas (Die Zeit), Helena Nemirovskaya (Moscow School for Political Studies), Jorma Ollila (Nokia), Tomaso Padoa-Schioppa (Banque Centrale Européenne), Loyola de Palacio (Parti Populaire espagnol, ex-Commissaire européenne), George Papandreou (PASOK, parti socialiste grec), Franck Pearl (Perseus), Norman Pearlstine (Time magazine), Richard Perle (American Enterprise Institute), Friedbert Pfüger (CDU-CSU), Rodrigo de Rato y Figaredo (FMI - Fond Monnétaire International), Reine Beatrix des Pays-Bas et Prince Philippe (souverains des Pays-Bas), David Rockefeller (co-fondateur du groupe de Bilderberg + JP Morgan/Chase Manhattan Bank), Judith Rodin (Rockefeller Foundation), Dennis Ross (Institut de Washington pour le Proche-Orient), Olivier Roy (chercheur au CNRS), Otto Schilly (ministre de l'intérieur Allemagne), Jurgen Schrempp (Daimler Chrysler), Ekkehard Schulz (Thyssen-Krupp), Domenico Siniscalco (ministre de l'économie de l'Italie), Peter Sutherland (Goldman Sachs + BP), Martin Taylor (Goldman Sachs), Jean-Claude Trichet (pdt Banque Centrale Européenne), Daniel Vasela (Novartis), Jeroen van der Veer (Shell), John Vinocur (International Herald Tribune), Mark Warner (gouverneur de Virginie), Peter Weinberg (Goldman Sachs), Martin Wolf (Financial Times), James Wolfenson (ex-pdt Banque Mondiale), Paul Wolfowitz (pdt Banque Mondiale), Adrian Wooldridge (The Economist), Farid Zakaria (Newsweek), Klaus Zumwinckel (Deutsche Post).On notera la présence de Jose Manuel Barroso, le président de la Commission Européenne, ainsi que de nombreux membres ou ex-membres de la Commission européenne. On remarquera aussi la présence d'Angela Merkel (présidente de la CDU-CSU, c'est elle qui deviendra le prochain chancellier d'Allemagne après la défaite probable de Gerhard Schroeder aux prochaines élections parlementaires allemandes) accompagnée d'un autre membre de la CDU-CSU, Friedbert Pfüger, ce qui semble indiquer que la prise du pouvoir par la CDU est imminente en Allemagne. Egalement présent, Bernard Kouchner qui n'occupe pourtant aucune fonction officielle ou économique importante. Frits Bolkestein, ex-Commissaire européen et concepteur de la directive Bolkestein était présent à la réunion 2004 mais absent cette année.
voir la page des organisations des Maitres du Monde, et celle consacrée au Groupe de BilderbergPlus d'infos sur la réunion 2004 et la liste complète des participants sur bilderberg.org (en anglais)
ORGANISATIONS DES MAITRES DU MONDE
Pascal Lamy, nouveau directeur de l'OMC
26.05.2005Pascal Lamy, ancien commissaire européen au Commerce, a été nommé directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) par les 148 pays membres réunis à Genève au siège de l'institution à Genève.L'accession de M. Lamy était attendue depuis que les différents concurrents à ce poste avaient été éliminés. Agé de 58 ans, Pascal Lamy a participé au cabinet de Jacques Delors, ministre de l'économie et des Finances de la France entre 1981 et 1984 avant de suivre Jacques Delors devenu Président de la commission européenne à Bruxelles, comme directeur de cabinet.Partisan convaincu du libéralisme et de la mondialisation, il a participé à l'élaboration de plusieurs accords multilatéraux comme l'AMI et l'AGCS. Il est membre du Groupe de Bilderberg.
POUVOIR RÉEL
L'OCDE conseille des "réformes" aux pays européens
27.07.2004(AFP) L'OCDE appelle les pays de la zone Euro à des réformes structurelles et un assainissement plus ambitieux de leurs finances publiques."Il est curieux que la croissance ait repris de manière beaucoup plus hésitante dans la zone euro que dans beaucoup d'autres pays", commente l'organisation. "Le redressement de l'activité a été plus lent que partout ailleurs, et la demande intérieure est demeurée particulièrement faible, la confiance des consommateurs ne parvenant pas à se raffermir".Afin de permettre aux pays de la zone de rattraper leur retard, l'organisation fait une série de recommandations. L'OCDE met l'accent sur la réforme des retraites: "assurer la viabilité des finances publiques face au vieillissement des populations est un enjeu majeur, notamment parce qu'il "interfère avec la croissance".L'OCDE conseille aussi aux pays européens de favoriser la "mobilité du travail". Enfin, l'OCDE considère nécessaire "d'achever le marché unique pour les services", ce qui implique la "libéralisation" et la privatiqation des services publics.
TURQUIE-UE
L'OCDE soutient l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne
06.10.2004
Recep Tayyip Erdogan et Donald Johnson, le secrétaire général de l'OCDE(AFP) Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a reçu le soutien de l'OCDE (l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques, club des pays industrialisés), qui a estimé que les performances économiques "époustouflantes" de la Turquie pourraient être confortées par son entrée dans l'Union Européenne."Les performances économiques réalisées par la Turquie depuis 2001 sont époustouflantes", a estimé le secrétaire général de l'OCDE, Donald Johnston, lors d'une conférence de presse à Paris en compagnie de M. Erdogan.Une étude publiée le même jour par l'OCDE estime que l'économie turque a définitivement éloigné le spectre des grandes crises financières de 2001, et pourrait franchir un nouveau palier en cas d'intégration à l'UE. L'OCDE prévoit pour la Turquie une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de plus de 8% cette année, après 6% en 2003. "Il s'agit de la plus forte croissance parmi les pays de l'OCDE", a souligné M. Johnston, en notant que l'inflation en Turquie était passée sous les 10% pour la première fois depuis 30 ans.L'OCDE appelle Ankara à poursuivre ses efforts d'assainissement budgétaire en affectant prioritairement les dépenses aux "postes de nature à renforcer la croissance", et à accélérer les privatisations".
GUERRE SOCIALE
Le rapport Camdessus appelle à une réforme profonde du marché du travail
18.10.2004L'ancien directeur du FMI Michel Camdessus (en photo)a remis à Nicolas Sarkozy un rapport sur les "freins à la croissance" dont les propositions sucitent déjà la colère des organisations syndicales.Dans son chapitre 5 intitulé "Travail, économie, société: préférer l'emploi à l'assistance", ses suggestions pour "fluidifier" le marché du travail en France rejoignent les propositions du MEDEF et les positions libérales développées par une partie de l'UMP. (pour les lecteurs extérieurs au microcosme français, le MEDEF est l'organisation des patrons français, et l'UMP est le parti de droite actuellement au pouvoir)Le rapport Camdessus propose une "modernisation" du code du travail, un renforcement du contrôle des chômeurs, une extension du recours aux heures supplémentaires, une croissance "modérée" du salaire minimum (SMIC) ou encore une réforme de la prime pour l'emploi . Le rapport propose également de donner "une plus grande fluidité" au marché du travail en remplaçant les actuels contrats CDI et CDD par "un contrat unique". L'alignement se ferait évidemment plutôt par le bas, généralisant la précarité. Concrètement, la distinction entre contrats de travail à durée indéterminée ou déterminée serait supprimée au profit d'un contrat unique dans lequel les droits relatifs à la protection d'emploi et à l'indemnisation se renforceraient progressivement" en fonction de l'ancienneté dans l'entreprise. Mais dans la pratique, les salariés seront licentiés suffisamment rapidement pour les maintenir perpétuellement leurs droits au minimum.Quelques jours plus tôt, le 8 octobre, Nicolas Sarkozy avait déjà vanté les mérites de ce rapports à l'occasion d'un déjeuner-débat organisé par le MEDEF d'Ile-de-France. "Dans quelques jours je rendrai public le rapport Camdessus, un document absolument remarquable dont nous ferons un livre de poche, et sur lequel je m'appuierai beaucoup pour défendre un certain nombre d'idées sur le droit du travail", avait déclaré le ministre de l'Economie (dont le frère, Guillaume Sarkozy est par ailleurs le n°2 du MEDEF).De son coté, le ministre délégué aux Relations du Travail, Gérard Larcher, se montre beaucoup plus prudent. "C'est un sujet qu'il faudra analyser. Notre objectif au gouvernement, c'est l'intérêt général, ce n'est pas de faire plaisir à tel groupe de pression par rapport à tel autre. (...) Il y avait déjà un rapport Virville (qui proposait le fameux "contrat de mission"), on connaît la réaction des uns et des autres.", a-t-il dit.La seule mesure sociale proposée par le rapport est l'instauration "un système de bonus/malus sur les cotisations sociales payées par l'entreprise tenant compte du nombre d'embauches et de licenciements au cours de l'année".Concernant la loi sur les 35 heures, le rapport Camdessus propose que l'employeur ait "la possibilité de proposer individuellement aux salariés de travailler plus et de gagner effectivement plus, dans la limite des durées maximales de travail".A l'occasion de la présentation de ce rapport, Michel Camdessus a appelé la France à un "sursaut". Selon l'ancien directeur du FMI, si des "réformes" profondes ne sont pas réalisées maintenant, la France deviendra durablement une puissance économique de seconde zone d'ici 10 ans, avec une croissance en chutte libre.Tel est le diktat de la mondialisation. Soit un pays rennonce à ses lois sociales et accepte les conditions souhaitées par les entreprises (c'est à dire un alignement sur les salaires et les conditions de travail qu'une entreprise peut trouver en Chine en délocalisant), soit ce pays est condamné au déclin et à la misère.Vis à vis des citoyens et des états, les entreprises utilisent désormais le même type de chantage que les mafias et les brigands: "la bourse ou la vie !"
POUVOIR RÉEL
Alan Greenspan souhaite une réforme des retraites
27.08.2004(AP) Alan Greenspan, le président de la Federal Reserve (la banque centrale américaine) a affirmé que les Etats-Unis devront faire des "choix abrupts et douloureux" si le Congrès ne prend pas rapidement des mesures pour réduire les retraites et les avantages du programme Medicare qui ont été promis à la génération des "baby boomers".Bien que le phénomène soit moins rapide que dans de nombreux pays européens, du fait notamment de l'immigration, la population des Etats-Unis vieillit et le nombre d'Américains de plus de 65 ans devrait doubler d'ici à 2035. Pour Alan Greenspan, il faut agir maintenant, sans quoi le déficit budgétaire déjà énorme risque de s'alourdir encore. "En tant que nation, nous devons à nos retraités de ne promettre que les avantages que nous pouvons fournir. (...) Si nous avons promis davantage que ce que notre économie est en mesure de donner, je crains que nous devrions reformater nos programmes publics afin que les futurs retraités aient le temps de s'adapter par d'autres voies. Si nous attendons, les ajustements pourraient être abrupts et douloureux", a-t-il déclaré.Alan Greenspan a suggéré de repousser une nouvelle fois l'âge de la retraite, qui est déjà en train d'être progressivement relevé de 65 à 67 ans. D'une certaine façon, Alan Greenspan donne l'exemple: âgé lui-même de 78 ans, il a été récemment reconduit pour cinq ans à la tête de la Réserve fédérale...Alan Greenspan reconnaît que toute décision consistant à réduire les retraites tout en augmentant les cotisations est difficile à prendre pour des raisons politiques, mais il affirme que de telles décisions doivent être prises, et rapidement.De leur coté, ni le président sortant si son adversaire démocrate n'ont présenté de programme précis pour financer correctement les programmes les retraites et Medicare.
MONDE D'EN-HAUT
Dassault Aviation présente le Falcon 7X, dernier né de ses avions d'affaires
16.02.2005(AP) Dassault Aviation a présenté le dernier-né de sa gamme d'avions d'affaires, le Falcon 7X. Ce tri-réacteur d'une capacité maximale de 19 passagers est doté d'un rayon d'action de 10.500 kilomètres et peut voler a près de 1000 km/h à 15.000 mètres d'altitude. Il offre une autonomie de 2.200km supérieure à son prédécesseur, le Falcon 900, et permet des vols directs Paris-Los Angeles, Paris-Tokyo ou New York-Riyad.Le premier vol du 7X est prévu pour le printemps 2005, et les premiers clients doivent être livrés en 2006. Le prix de base est de 37 millions de dollars.Plus de 50% des avions d'affaires Dassault sont vendus aux Etats-Unis. Dassault Aviation revendique 50% du marché mondial devant l'américain Gulfstream et le canadien Bombardier.
MAITRES DU MONDE
Réunion du G8 à Sea Island
08.06.2004La réunion du G8 s'est déroulée du 8 au 10 Juin aux Etats-Unis, sur une île de l'état de Géorgie. Le lieu de réunion est un palace avec parc et golf, le "Sea Island". (en photo)L'endroit avait été pressenti pour être le lieu de réunion du Groupe de Bilderberg, une organisation bien plus importante que le G8. La réunion du Groupe de Bilderberg a finalement eu lieu en Italie du 3 au 6 Juin. Le G8 n'a fait qu'entériner ce qui a été approuvé une semaine plus tôt par le Groupe de Bilderberg.L'île est un endroit idéal pour maintenir les altermondialistes à distance. Mais selon ces derniers, c'est aussi un symbole de l'isolement des classes dirigeantes et de leur coupure du monde réel et de la population...Pour la petite histoire, la famille Bush fait partie des habitués de Sea Island. Les parents de George W.Bush (George H.B. Bush et Barbara Bush) y ont même passé leur lune de miel et leur 50e anniversaire de mariage.Dans ce décor idyllique propice à la détente, les dirigeants des pays les plus riches ont tous décidé de "tomber la cravate" (Jacques Chirac ayant quand même attendu une journée avant de faire comme tout le monde). Le but était probablement de montrer que finalement, les gouvernants de la planète ne sont pas si différents des gens ordinaires. Une manière aussi de ne pas laisser aux altermondialistes le monopole du "cool".Le 10 Juin, le G8 a reçu les responsables de l'Afghanistan, de l'Algérie, du Bahreïn, de la Jordanie, de la Turquie, du Yémen ainsi que les représentants du nouveau gouvernement transitoire irakien. Ces pays ont été invités à titre exceptionnel pour discuter du projet de "Grand Moyen-Orient" proposé par George Bush. Ce projet est censé promouvoir les "réformes" politiques et économiques sur une vaste zone allant du Maroc à l'Afghanistan. Il a suscité des réactions virulentes dans les pays arabes, beaucoup voyant dans cette initiative une manifestation de l'arrogance et des visées impériales des Etats-Unis. L'Arabie Saoudite, l'Egypte et le Maroc ont ainsi décliné l'invitation des Etats-Unis.Jacques Chirac et George Bush se sont efforcés de gommer leur divergences. George Bush a ainsi affirmé que les Etats-Unis et la France restaient des amis, malgré les différends passés. "Dans le passé, nous avons eu des différends mais nous sommes des amis et des amis sont capables de se tourner vers l'avenir", a déclaré le président américain. Jacques Chirac s'est néanmoins déclaré réservé quant à une éventuelle implication de l'Otan en Irak, déclarant que l'Alliance atlantique n'avait "pas vocation" à cela.Le président français a en outre insisté pour faire du règlement du conflit israélo-palestinien un préalable à la mise en oeuvre de l'initiative en faveur du "Grand Moyen-Orient", ce qui reviendrait à reporter ce projet aux calendes grecques. Le projet a finalement été adopté par le G8. Largement amendé à la demande des européens, le texte insiste sur le fait que le changement "ne saurait être imposé de l'extérieur" et sur la nécessité d'apporter une solution au conflit israélo-palestinien.Jacques Chirac a par ailleurs défendu l'idée d'une taxe internationale pour financer l'aide au développement, proposition que le président Bush a jugée "audacieuse". Une manière polie de dire qu'il trouve l'idée irréaliste, la tendance dictée par le libéralisme étant plutôt de supprimer les taxes, et de prendre au pauvre pour donner au riche.
Réunion 2004 du Groupe de Bilderberg
03.06.2004La réunion 2004 du Groupe de Bilderberg a eu lieu du 3 au 6 Juin (juste avant le G8) à Stresa dans le nord de l'Italie près de la frontière suisse, dans un palace sur les rives du Lac Majeur, le "Grand Hotel des Iles Borromées".
le Grand Hotel des Iles BorroméesLe palace est régulièrement fréquenté par les grands de ce monde, notamment par les Rothschild et par David Rockefeller, le co-fondateur du Groupe de Bilderberg.Le Groupe de Bilderberg réunit "l'élite de l'élite" des mondes de la finance, de l'économie, de la politique et des médias. C'est le plus puissant des réseaux d'influence, au point d'être considéré comme un gouvernement mondial occulte. Au cours de ses réunions, des décisions stratégiques essentielles y sont prises. Elles peuvent concerner le début d'une guerre, l'initiation d'une crise économique ou au contraire d'une phase de croissance...Cette réunion 2004 avait une forte valeur symbolique puisqu'elle marquait le 50è anniversaire de la fondation du Groupe de Bilderberg, à Oosterbeck en 1954.Coïncidence, George Bush se trouvait en Italie au moment de la réunion dont il a peut être été l'invité surprise, comme Bill Clinton lors de la réunion de l'année 2000.Les participants furent, entre autres: Joseph Ackermann (Deutsche Bank), Franco Bernabe (Rothschild Europe), Nicolas Beytout (Les Echos), Frits Bolkestein (Commission Européenne), Max Boot (Wall Street Journal + CFR), John Brown (BP), Antony Burgmans (Unilever), Philippe Camus (EADS), Henri de Castries (Axa), Jon Corzine (sénateur US + Pdt Goldman Sachs), Pascal Couchepin (ex-pdt Suisse), George David (Coca Cola), Etienne Davignon (Société Générale de Belgique + Suez Tractabel), Jean-Luc Dehaene (ex 1er ministre Belgique), Kemal Dervis (Banque Mondiale), Anna Diamantopoulos (député Grèce + Commission Européenne), Mario Draghi (Goldman Sachs), John Edwards (ex-candidat démocrate pour l'élection US 2004), Douglas Faith (ministère de la défense US), Melinda Gates (femme de Bill Gates), Timothy Geither (FED, banque centrale US), Franceco Giavazzi (Banque Mondiale), Donald Graham (Washington Post), Lars Heikensten (banque centrale Suède), Richard Holbrooke (CFR), Walter Isaacson (Aspen Institute), Merit Janow (Columbia University), Vernon Jordan (Lazard Frères), John Kerr (Shell), Henry Kissinger (Kissinger Associates), Bert Koenders (député Pays-Bas + Banque Mondiale), Josee Marie Kravis (Hudson Institute), William Luti (ministère de la défense US), William McDonough (FED, banque centrale US), Cesare Merlini (CFR), Thierry de Montbrial (IFRI), Mario Monti (Commission Européenne), Craig Mundie (Microsoft), Matthias Naas (Die Zeit), Reine Beatrix des Pays-Bas + Prince Philippe, Indra Nooyi (Pepsi), Tomaso Padoa-Schioppa (Banque Centrale Européenne), Richard Perle (ex conseiller à la défense US + Hollinger), David Rockefeller (co-fondateur du groupe de Bilderberg + JP Morgan/Chase Manhattan Bank), Dennis Ross (Institut de Washington pour le Proche-Orient), Otto Schilly (ministre de l'intérieur Allemagne), Jurgen Schrempp (Daimler Chrysler), Slawomir Sikora (Citibank), Dominique Struye de Swielande (OTAN), Peter Sutherland (Goldman Sachs + BP), Giolio Tremonti (ministre des finances Italie), Jean-Claude Trichet (pdt Banque Centrale Européenne), Gijs de Vries (coordination anti-terrorisme Union Européenne), Jurgen Weber (Lufthansa), Peter Weinberg (Goldman Sachs), Martin Wolf (Financial Times), James Wolfenson (pdt Banque Mondiale), Adrain Wooldridge (The Economist)...On peut noter l'absence cette année de plusieurs grands habitués: Bertrand Collomb (pdt Lafarge), Pascal Lamy (Commission Européenne), ou André Levy-Lang (ex-pdt Paribas). Globalement, la représentation française est en nette baisse avec seulement 4 participants. Autre absent de marque: Paul Wolfowitz, idéologue de Bush, numéro 2 du Pentagone, et inspirateur avec Henry Kissinger et Richard Perle de la guerre en Irak.On remarque également la présence du sénateur John Edwards, l'un des candidats battus par John Kerry aux primaires démocrates pour l'élection présidentielle américaine de 2004. Sa présence est un indice fort qu'il sera sans doute le vice-président de John Kerry, pour un "ticket démocrate" Kerry-Edwards.
voir la page des organisations des Maitres du Monde, et celle consacrée au Groupe de BilderbergPlus d'infos sur la réunion 2004 et la liste complète des participants sur bilderberg.org (en anglais)
Cinquième mandat d'Alan Greenspan
19.05.2004(AFP) - Le président de la Réserve fédérale américaine Alan Greenspan a été reconduit pour un cinquième mandat par le président George W. Bush, selon qui "Alan Greenspan a effectué un travail superbe en tant que président", reprenant un avis largement partagé à Wall Street.Nommé pour la première fois à la tête de la banque centrale américaine en 1987 par Ronald Reagan, M. Greenspan avait alors succédé à Paul Volcker. Alan Greenspan a ensuite été confirmé dans ses fonctions par les 2 successeurs de Ronald Reagan: George Bush père et Bill Clinton.
MAITRES DU MONDE
Réunion discrète à propos de votre santé
19.03.2004
le château Lafite-Rothschild à PauillacUne réunion très discrète des "Maîtres du Monde" a eu lieu le 19 Mars 2004 dans un château près de Bordeaux (château Lafite-Rothschild, dans le Médoc). Elle a rassemblé les dirigeants des multinationales pharmaceutiques, des représentants du MEDEF et des responsables politiques européens, à l'invitation de la Fondation Rothschild.L'un des invités de marque était le chancelier allemand Gerhard Schröder. Son déplacement en France pour l'occasion a été officiellement annoncé comme une "visite privée".Aucune information n'a filtré sur le contenu de cette réunion, ni sur les débats qui s'y sont déroulés et sur les décisions qui y ont été prises. A chacun donc d'imaginer ce que le lobby pharmaceutique et les politiques ont bien pu convenir à propos de la santé publique...
MONDE D'EN HAUT
Le patron de Novartis reste le mieux payé de Suisse
25.08.2004
Daniel Vasella,Novartis12 millions d'euros par an
Franz Hummer,Laboratoires Roche7 millions d'euros
Marcel Ospel,UBS12 millions d'euros
(AP) Selon le classement publié par le magazine économique suisse "Bilan", le salaire annuel du président de l'entreprise de biotechnologies Novartis, Daniel Vasella, s'élève à 19,5 millions de francs suisses (12,6 millions d'euros). Il reste le patron le mieux payé de Suisse, devant Marcel Ospel, le dirigeant de l'UBS (Union de banques suisses) dont la rémunération a doublé en 2004, avec 18,8 millions (12,2 millions d'euros).A la troisième place, on trouve le patron du groupe pharmaceutique Roche, Franz Humer, avec 11,5 millions de FS (7,4 millions d'euros), suivi par Walter Kielholz du Crédit Suisse (10,7 millions FS/ 6,9 millions d'euros), et Peter Brabeck, dirigeant de Nestlé avec 9,6 millions de FS (6,2 millions d'euros). Quant au dirigeant exécutif du groupe horloger Swatch, Nicolas Hayek, il a obtenu une prime exceptionnelle de près de 18 millions de FS (11,69 millions d'euros).
CAPITALISME MAFIEUX
Conrad Black a "pillé" Hollinger
31.08.2004(AFP) Conrad Black est un magnat de la presse très proche de George Bush et du faucon néo-conservateur Richard Perle. Ex-président du groupe de presse Hollinger International, M. Black et certains proches collaborateurs ont systématiquement "pillé" l'entreprise pendant plus d'une décennie, affirme un rapport interne après un an d'enquête.Ce rapport, qui dénonce un "pillage agressif", a été rédigé à la demande du conseil d'administration de Hollinger International. Il a été déposé mardi matin auprès du gendarme de la bourse américaine (SEC). Ses rédacteurs affirment que sur la seule période 1997-2003, Conrad Black et les autres actionnaires principaux ont empoché 400 millions de dollars."Au total, l'argent pris par l'ancien PDG Conrad Black et l'ex numéro deux David Radler ainsi que leurs associés représente 95,2% de la totalité des bénéfices nets ajustés de Hollinger" durant cette période. "Derrière un torrent continuel de vantardises concernant leurs résultats, Black et Radler se sont donné pour mission de se remplir les poches au détriment de Hollinger, quasiment jour après jour et avec presque tous les moyens qu'ils pouvaient imaginer", accuse le rapport.Le rapport accumule une impressionnante série d'exemples montrant comment MM. Black et Radler ont réussi à faire transférer des dizaines de millions de dollars, sous forme de frais de gestion par exemple, à des sociétés dont ils avaient le contrôle. Il dresse aussi une liste très longue du traitement luxueux dont bénéficiaient les familles Black et Radler aux frais de Hollinger International, "utilisé comme une tirelire".Ainsi Hollinger a acheté pour M. Radler un avion d'affaires et en a pris un autre en leasing pour M. Black et sa famille, ce qui a coûté à la société 23 millions de dollars entre 2000 et 2003. "Une flotte très coûteuse pour une entreprise aussi petite et aux performances aussi mauvaises que Hollinger à cette époque", note le rapport.Autre exemple, les frais de shopping y compris les pourboires laissés par l'épouse de Conrad Black étaient pris en charge par l'entreprise. M. Black avait également crée sur mesure un poste pour son épouse qui lui rapportait 1,1 million de dollars par an "sans qu'elle ait l'obligation de faire quoi que ce soit".Le rapport accuse également les membres du conseil d'administration qui ont ait preuve de laxisme. Il critique ainsi très sévèrement, Richard Perle, un proche du ministre de la défense Donald Rumsfeld, ardent partisan de la guerre en Irak. Parmi les autres membres prestigieux du conseil d'administration se trouve aussi Henry Kissinger, l'ancien secrétaire d'Etat américain.Hollinger International a débarqué Lord Conrad Black de toutes ses fonctions dirigeantes en janvier 2004. Elle l'accuse lui réclame 1,25 milliard de dollars de dommages et intérêts. Depuis, Hollinger International a vendu le prestigieux groupe de presse britannique Telegraph, contre la volonté de Conrad Black.Basée à Chicago, la filiale contrôle encore les quotidiens Chicago Sun-Times et le Jerusalem Post et est toujours détenue par Hollinger Inc, la holding torontoise de Conrad Black, qui détient 68% de ses droits de vote et 18,2% de son capital.Répudiée par sa filiale, Hollinger Inc vit depuis des temps difficiles. Elle a annoncé mardi qu'elle allait peut-être faire l'objet une action au civil pour violation des règles de la bourse de la part de la Commission des opérations boursières américaines (SEC).
MONDE D'EN-HAUT
24.09.2004(AP) Les Etats-Unis comptent 313 milliardaires en 2004, contre 262 un an plus tôt, selon le magazine Forbes qui a publié son classement annuel des 400 Américains les plus riches.L'homme le plus riche des Etats-Unis reste le fondateur de Microsoft Bill Gates dont la richesse a encore augmenté de 2 milliards de dollars depuis 2003, atteignant 48 milliards. Il est toujours suivi par l'investisseur Warren Buffett avec 41 milliards de dollars, la plus grosse progression de la liste cette année avec un bon de 5 milliards et par le cofondateur de Microsoft Paul Allen qui occupe toujours la troisième place avec 20 milliards.Les membres de la famille Walton, qui tirent leur forture de la chaîne de magasins Wal-Mart, occupent toujours les places de quatre à huit pour Helen, Robson, John, Jim et Alice, avec chacun une fortune estimée à 18 milliards de dollars.Dans ce classement, Michael Dell (patron de Dell) avec une fortune de 14,2 milliards de dollars passe devant Lawrence Ellison, de la firme informatique Oracle, à 13,7 milliards de dollars. Tous deux occupent les 9e et 10e places.La richesse cumulée des 400 a augmenté de 45 milliards de dollars pour atteindre la barre des 1.000 milliards de dollars.
MAITRES DU MONDE
World Economic Forum à Davos
21.01.2004L'édition 2004 du World Economic Forum s'est tenue à Davos, en Suisse. 4700 militaires ont été réquisitionnés pour assurer la sécurité des participants.C'est l'un des rendez-vous importants où se retrouve l'Elite des mondes de l'économie, de la finance, de la politique, et des médias. On y retrouve aussi quelques invités des pays du Tiers-Monde dont la fonction est essentiellement consultative, voire décorative.
les images des "Maîtres du Monde" à Davos
Projets des Maîtres du Monde
BIG BROTHER
Micropuces RFiD: de mieux en mieux !
08.02.2006(Indymedia) Hitachi vient de dévoiler sa toute derniere puce d'identification par radio-fréquence ou RFID (Radio Frequency IDentification en anglais).Y'a de quoi flipper. Avec seulement 0.15 mm de coté et de 7.5 microns d'épaisseur, elle est si petite qu'elle pourrait presque être sprayée dans l'air et se voir inhalée par un chaland peu attentif. Pour avoir un ordre d'idée de la taille approximative de la puce regardez la photo ci-contre... et divisez cette taille par deux car ce prototype date de 2003.A terme elle pourra être intégrée à des vêtements et même à des billets de banques. La Banque Centrale européenne devrait bientôt signer un accord avec Hitachi pour intégrer ces puces aux prochaines impressions d'Euros. Le numéro de chaque billet sera ainsi radio-diffusable sur de petites distances.L'avantage de ces puces est son très faible coût, inférieur à 0,5¤/pièce, et la possibilité de les implanter à l'insu des utilisateurs.
IMPLANTS
Des puces RFID en implants cutanés
09.01.2006(L'Expansion) Les puces RFID seront bientôt disponibles en implants cutanés. Amal Graafstra, un entrepreneur canadien de 29 ans vient de présenter à New-York une technologie d'identification par fréquence radio (RFID) miniature qui lui permet, grâce à des puces implantées sous la peau de ses mains, d'interagir avec un lecteur dès lors que ce dernier est installé à moins de huit centimètres des puces. D'un seul mouvement de main, Amal Graafstra, ouvre ainsi la porte d'entrée de son appartement ou entre dans son ordinateur. La puce n'est pas plus grande qu'un grain de riz et peut durer jusqu'à 100 ans. Les puces coûtent deux dollars pièce, et les lecteurs installés dans l'ordinateur ou autres appareils électroniques sont vendus 50 dollars pièce.
voir l'article sur les implants
BIG BROTHER
Lockheed investit dans les puces RFID
28.10.2005(Intelligence Online) EPC Global, le groupement qui met en place le premier réseau mondial d'identification radio, vient de s'ouvrir au secteur de la défense en accueillant dans son capital la firme américaine d'armement et d'aéronautique Lockheed.EPC Global est à l'origine une initiative des groupes de grande distribution (Wal-Mart, Metro AG, etc.) et de leurs principaux clients (Procter & Gamble, Gillette, etc.), premiers utilisateurs de la technologie d'identification par fréquence radio (RFID).La semaine dernière, le groupe s'est étendu au secteur de la défense en nommant Peter Cuviello, vice-président en charge de la logistique chez Lockheed Martin, au conseil des gouverneurs, l'organe de direction d'EPC Global. Le Pentagone est un membre actif d'EPC Global depuis la création du groupe et a été, avec Wal-Mart, l'un des premiers à imposer à tous ses fournisseurs d'équiper leurs livraisons de puces RFID.Non content de développer les principaux standards de la RFID (deux standards pour les puces et les logiciels ont déjà été définis), EPC Global met également en place un réseau mondial qui permettra de suivre et de coupler avec des informations tout support équipé d'une puce RFID. C'est Verisign, l'entreprise qui gère le système d'adressage sur Internet (DNS), qui opère depuis l'an dernier les serveurs racines qui constitueront l'ossature de ce réseau. Des tests localisés sur ces infrastructures doivent avoir lieu avant la fin de l'année 2005.
BIG BROTHER
Des écoliers japonais surveillés par des puces RFID
12.10.2004
modèle de puce RFID(AP) Le Japon a commencé à tester de petits "mouchards" électroniques permettant de surveiller à distance les allées et venues des élèves, officiellement afin d'améliorer leur sécurité.Chaque fois qu'un élève de l'école primaire Rikkyo passe la porte d'entrée, une étiquette en plastique située dans son sac à dos envoie un message à un ordinateur, qui enregistre l'heure exacte à laquelle l'élève entre ou sort de l'établissement. Quelques instants plus tard, ses parents reçoivent ces informations par courrier électronique ou sur leur téléphone portable.Chaque étiquette contient une puce électronique RFID qui intègre une petite antenne, ce qui lui permet d'être lue à distance par des scanners adaptés. Le système peut lire jusqu'à 100 étiquettes simultanément, chacune produisant un signal particulier. Le système servira également à une autre utilisation: quiconque entrera dans l'établissement sans étiquette déclenchera une alarme.Les responsables de l'école espèrent que la technologie d'identification par fréquence radio (RFID) servira de système d'alerte précoce pour signaler rapidement tout cas de disparition d'enfants. Selon le principal de l'école, "cela n'empêchera pas les crimes contre les enfants. Mais sans les étiquettes électroniques, nous pourrions ne pas savoir qu'un élève n'est pas arrivé à l'école avant de faire l'appel."Cette technologie, également testée par une autre école de l'archipel, permet à l'établissement et aux parents de savoir si un élève arrive en retard le matin ou s'il met plus de temps que d'habitude pour rentrer à la maison.Mis au point par la société Fujitsu, ce système commence à se généraliser dans le monde. Des entreprises l'utilisent pour surveiller des marchandises, des automobilistes passent à des péages sans s'arrêter grâce à des cartes RFID prépayées et la compagnie aérienne Delta Airlines prévoit d'adopter un système de gestion des bagages basé sur cette technologie aux Etats-Unis. Les magasins américains Wal-Mart s'attendent à ce que les produits d'une centaine de ses fournisseurs intègrent la puce électronique d'ici janvier 2005.
à propos des puces RFID et des autres technologies de traçabilité,voir l'article "Une liberté sous surveillance électronique"
IMPLANTS
Les Etats-Unis autorisent les implants humains
16.10.2004(RFI) La Food and Drug Administration (FDA), qui dépend du gouvernement américain, vient d'autoriser l'implantation de puces électroniques sur des humains à des fins médicales. Cette puce sous-cutanée donnera accès aux antécédents médicaux du patient.Il s'agit de la puce "VeriChip" fabriquée par la société américaine Applied Digital Solutions.De la taille d'un grain de riz, la puce fonctionne comme un émetteur-récepteur microscopique. Quand on l'active, grâce à un scanner, elle livre un code d'identification. Il suffit alors d'introduire ce code dans une base de données pour recueillir les informations médicales de la personne concernée sur un assistant personnel (PDA) ou un ordinateur.Selon ses inventeurs, la puce permettra notamment aux équipes d'accéder à des informations médicales très importantes (groupes sanguins, allergies, traitements en cours, vaccinations) , même si le patient est inconscient. Cette puce peut également effectuer du "contrôle médical" de certaines fonctions biologiques du corps humain : rythme cardiaque ou taux de glycémie. Concrètement, "la puce est insérée sous la peau du bras à l'aide d'une seringue, sans anesthésie, procédure qui dure une quinzaine de minutes et coûte de 150 à 200 dollars", a indiqué Applied Digital Solutions qui propose de fournir gratuitement deux cents scanners dans les hôpitaux et centres d'urgence aux Etats-Unis pour lancer son produit.La puce implantée sous le derme du patient peut aussi servir de mouchard électronique. Coupléé à un réseau de satellite type GPS (Global Positioning System), Verichip permet de localiser le patient en temps réel. Applied Digital Solutions met encore une fois en avant la justification médicale: on pourra ainsi retrouver plus aisément une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer.Qui pourra accéder à ces informations? Quand et comment? Pour l'heure, ces données ne sont accessibles qu'au personnel médical. Mais on imagine les convoitises qu'elles suscitent chez les assureurs ou autres intermédiaires intéressés par une exploitation commerciale.Actuellement, la puce Verichip est déjà utilisée pour identifier les animaux domestiques et le bétail. Bientôt le bétail humain lui aussi sera parfaitement "traçable", dès qu'un nouveau "11 Septembre" permettra de le justifier, au nom de la "sécurité".
voir les articles sur les projets des Maîtres du Monde et les implants
Lancement des implants auprès des jeunes dans un nightclub
09.06.2004 Pour préparer le terrain aux futures implants obligatoires de localisation et d'identification, le mieux est de viser en priorité les jeunes (les adultes de demain), en donnant aux implants une image "mode" voire "glamour". Déjà, la mode des piercings a permis d'atténuer la répulsion instinctive contre l'introduction d'objets étrangers dans le corps.Une nouvelle étape a été franchie avec un night-club de Barcelone (le Baja Beach Club) qui propose à ses clients de se faire implanter sous la peau une puce d'identification pour payer leurs consommations. Ainsi les clients peuvent venir en boite sans emmener avec eux leur portefeuille ou leur carte de crédit.L'implant est vendu au client pour 125 euros. Pour rendre désirable un produit inutile ou nuisible, une méthode efficace est de le positionner en tant que "must", en lui donnant un prix relativement élevé, afin que ceux qui ne peuvent l'acheter envient le petit nombre qui le possède déjà. Après quoi, quand le prix baisse, tout le monde se jette sur le produit, même si il ne correspond à aucun besoin réel.Le patron de la discothèque, Conrad Chase (en photo) ainsi que 10 clients se sont déjà fait poser l'implant, une puce "VeriChip" fabriquée par Applied Digital Solutions. Cette puce est déjà utilisée depuis quelques années pour marquer le bétail et en assurer la traçabilité. Et c'est la même chose qui attend demain le "bétail humain".Les implants d'identification et de localisation par satellite existent déjà. Ils sont opérationnels, et sont à peine plus gros qu'un grain de riz. Il n'attendent plus que d'être rendus obligatoire, dès que le terrain aura été suffisamment préparé, et qu'un attentat nucléaire aura fourni le prétexte pour imposer cette puce au nom de la "sécurité" et de la "lutte contre le terrorisme".
IMPLANTS
18.06.2004Un autre moyen pour familiariser les gens aux implants est d'en équiper les animaux domestiques.Le Conseil Fédéral de la Suisse a décidé de rendre les implants obligatoires pour les chiots, officiellement pour faciliter les enquêtes en casd'abandon, de perte ou de vol de l'animal.A partir du 1er janvier 2006, tous les chiots devront être "implantés" par un vétérinaire et enregistrés dans une base de données. Il était prévu de rendre l'implant obligatoire pour fin 2004, mais l'échéance a été repoussée le temps aux cantons de mettre en place les banques de données. Un quart des chiens suisses sont déjà porteurs d'une puce électronique, ce moyen d'identification étant déjà obligatoire dans 5 cantons.L'Union Européenne suit les mêmes orientations. L'implant sera obligatoire à partir de 2011 pour tous les chiens résidant ou entrant dans l'Union Européenne.
MATRIX
Une puce alimentée en électricité par le corps
09.07.2004(journaldunet.com) Alors que Microsoft a déposé en juin 2004 un brevet sur l'alimentation en électricité d'appareils mobiles personnels grâce au corps humain, une société allemande vient également de développer une solution suivant le même principe.La société, une startup du nom d'Ident Technology, a mis au point la technologie Skinplex, alternative aux communications à courte portée comme Bluetooth ou RFID, qui utilise le corps humain comme transmetteur. Skinplex fonctionne sur le même modèle que RFID grâce à un signal électromagnétique qui permet de lire à distance une identité unique (typiquement celle d'un produit ou d'un colis) ou de communiquer un message. L'opération s'effectue entre une puce et un lecteur dans le cas de RFID. Ici c'est la production d'électricité inhérente à la peau humaine qui est utilisée pour transmettre le signal. Par exemple, un individu pourra, grâce à un émetteur placé sur lui, agir sur la portière de sa voiture en commandant un récepteur installé dans le véhicule. Cette technologie pourrait également être utilisée pour l'accès à des ordinateurs ou encore pour les téléphones portables, les appareils photos... Des applications seraient également envisageables dans le domaine médical comme l'utilisation par exemple de dispositifs ECG (électrocardiogramme) sans fil.La fréquence utilisée est de 195 kHz. La transmission se fait quand le porteur touche le récepteur, un courant de 30 nano-ampères est alors conduit à travers la peau du porteur. Le processus étant complètement sûr pour l'individu précise Stefan Donat, responsable des opérations chez Ident Technology. La société annonce que son dispositif devrait se révéler moins coûteux que d'autres technologies... comme la RFID.
FRANCE - IMPLANTS
03.01.2004Soucieux de se montrer à l'écoute des personnes âgées après les 15.000 décès pendant la canicule de l'été 2003, le gouvernement Raffarin a annoncé des mesures pour la santé du 3è âge. S'agit-il d'une aide pour les soins à domicile? D'une augmentation des retraites pour de meilleures conditions de vie? Ou bien d'une augmentation des moyens donnés aux hôpitaux publics?Pas du tout. Il s'agit en fait de saisir l'occasion pour transférer un peu plus de l'argent des contribuables vers l'industrie médicale et de faire progresser les projets hight-tech de contrôle social. Le gouvernement Raffarin va proposer aux personnes âgées un système payant d'alerte médicale, grâce à un bracelet électronique que les sujets devront porter en permanence. Les journaux TV en ont aussi profité pour annoncer que bientôt, le bracelet pourra être remplacé par une puce électronique de la taille d'un grain de riz et qui sera implantée sous la peau. Il s'agit de la fameuse puce américaine baptisée "Digital Angel" et fabriquée par Applied Digital Solutions.
Cette puce est la prochaine étape pour un contrôle absolu des individus par les "Maîtres du Monde". Outre la capacité de renvoyer des informations biologiques sur son porteur, Digital Angel permet la localisation et l'identification par satellite des individus.Une autre version de la puce appelée "Veripay" a été présentée en Novembre 2003 au salon ID World à Paris. Elle permet d'y inscrire des données personnelles en vue de servir de carte d'identité ou de carte de crédit.Déjà, une troisième version de la puce, Verichip, est implantée sur le bétail pour en assurer la "traçabilité". Bientôt le bétail humain lui aussi sera parfaitement "traçable", dès qu'un nouveau "11 Septembre" permettra de le justifier, au nom de la "sécurité".A terme, ce type de puce pourrait permettre de contrôler directement les esprits en modifiant le fonctionnement du cerveau.
(voir aussi la page sur les "projets des Maîtres du Monde")
IMPLANTS
Un jour des ordinateurs seront implantés dans le corps humain, prédit Bill Gates
01.07.2005(AP) Les progrès de la technologie permettront un jour d'implanter des ordinateurs dans le corps humain, a affirmé Bill Gates, le président de Microsoft. "Un des gars qui travaillent à Microsoft (...) me dit toujours 'je suis prêt, branche-moi'", a déclaré Gates lors d'un séminaire à Singapour.Relier l'homme directement à des ordinateurs est un sujet de science-fiction depuis des années, qu'il s'agisse de télécharger des souvenirs sur des puces électroniques ou de membres robotisés de substitution contrôlés par des ondes cérébrales.Les progrès de la technologie laissent penser que l'on se rapproche du moment où une telle possibilité pourrait devenir réalité alors que les ordinateurs apprennent à interagir avec des caractéristiques humaines comme la voix, le toucher et même l'odorat.
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